L’indice parisien a nettement reculé vendredi, enregistrant ainsi 4,6% de pertes sur la semaine, à la faveur d’un indice des prix à la consommation à nouveau supérieur aux attentes outre-Atlantique en mai. Le ralliement de la BCE à engager une politique restrictive a également créé un nouvel accès de volatilité sur les marchés.
Un tel niveau d’inflation (avec un indice des prix à la consommation à 8,6 % sur un an) ne peut que pousser la banque centrale vers des mesures de plus en plus radicales pour tenter de circonscrire l'incendie. Suffisamment inquiétant pour faire fuir les investisseurs des actifs à risque. La bourse de Paris a ainsi passé l'essentiel de la semaine dans le rouge, le vent de panique ayant touché l'ensemble des 40 titres de l’indice.
Dans ce contexte difficile, les opérateurs s'attendent désormais à voir les banques centrales procéder à des hausses à tout-va - voire en dehors même des réunions périodiques de politique monétaire - tout en ayant de moins en moins confiance sur l'efficacité de ces mesures, cas de figure particulièrement défavorable.
SOURCE TRADING SAT